
Sauvons nos orques!
Pour elles, un sanctuaire, pas la Chine!
Le Marineland d’Antibes prévoit de transférer Inouk, Wikie, Moana et Keijo dans un delphinarium en Chine, en janvier 2020.
Marineland a des responsabilités vis-à-vis des orques qui sont nées captives dans ses bassins.
En Chine, Inouk, Wikie, Moana et Keijo n’auraient aucun droit et ne seraient protégées par aucune réglementation. Elles seraient exploitées pour la reproduction jusqu’à leur mort dans les pires bassins du monde.
Ce pays en plein boom économique n’a aucune loi de protection animale restreignant l’appât du gain au bénéfice des orques. Leur réserver pareil sort serait monstrueux.
En Russie, Vladimir Poutine a courageusement empêché les oligarques de vendre à la Chine les orques et bélugas qu’ils avaient capturés. Tous ont été relâchés dans l’océan.
Nous, soussignés, soutenons la demande de One Voice au Président de la République, Emmanuel Macron, d’intercéder auprès de Marineland et de sa maison-mère Parques Reunidos pour empêcher l’envoi des orques françaises en Chine.
Marineland doit organiser le transfert d’Inouk, Wikie, Moana et Keijo vers un sanctuaire, projet dont le parc sortira grandi.
#UnSanctuairePasLaChine
- 61,461 signatures -
3 janvier 2020
«Aucun transfert […] planifié en 2020», «l’avenir des animaux du parc sera conditionné par les décisions que prendra le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire…», le diable se cachant dans les détails, nous demandons à la ministre de s’engager à réécrire l’arrêté « delphinarium » à l’identique du précédent, qui interdisait la reproduction en captivité ainsi que tout échange de cétacés, ainsi que la garantie que les orques nées en France soient destinées à un sanctuaire, et non à partir en Chine!
Après 1 mois de campagne et 3 lignes de démenti, Marineland annonce qu’aucun transfert des orques vers la Chine n’est prévu en 2020. Nous y veillerons! Merci à tous! Merci @cestrosi pour Inouk, Keijo, Moana et Wikie. Merci @lauratenoudji et @hugoclement #UnSanctuairePasLaChine https://t.co/zW8WHFS4Dl
— One Voice (@onevoiceanimal) January 3, 2020
15 janvier 2020
Suite au courrier envoyé par Marineland à Christian Estrosi, Ingrid Visser a écrit à Elisabeth Borne.
Traduction du courrier d’Ingrid Visser à Elisabeth Borne.
- Inouk, mâle né le 23 février 1999 (frère de Wikie).
- Keijo, mâle né le 20 novembre 2013 (fils de Wikie).
- Moana, femelle née le 1er juin 2001. Elle est la plus jeune orque du monde à avoir été inséminée artificiellement, à seulement 8 ans (dans la nature, l’orque donne naissance à son premier bébé autour de 12-16 ans). Elle est actuellement la seule orque française à avoir des enfants.
- Shouka, femelle née le 25 février 1993 (détenue aux États-Unis) (sœur d’Inouk et de Wikie).)
Je suis grandement préoccupée par le fait que Parques Reunidos (entreprise espagnole possédant plus de 60 parcs d’attractions à travers le monde, dont le Marineland d’Antibes) tente actuellement de transférer ses orques (Orcinus orca) de France vers un établissement chinois. À ce stade, on ne connaît pas exactement la nature de l’établissement en question, mais d’après nos informations, il est possible qu’il soit situé sur l’île de Hainan. Étant donné que Parques Reunidos possède également des parcs en Chine, il est probable qu’il s’agit d’un transfert interne à l’entreprise, contournant toute législation commerciale potentielle et peut-être aussi rationalisant les permis CITES.
Pétition soutenue par
Inouk, Keijo, Moana et Wikie

Inouk
Inouk n’avait que 2 ans à la naissance de Wikie et pourtant, c’est lui qui porta sa sœur à la surface pour qu’elle prenne sa première respiration.

Keijo
Keijo vient d’avoir 6 ans, né trop tôt après son frère, il fut rejeté par sa mère, Wikie. Un début de vie sans cet essentiel amour maternel.

Moana
Moana est le premier fils de Wikie, il est né par insémination artificielle. Dès l’âge d’un an, il effectuait des figures en regardant sa mère.

Wikie
22 ans de combat contre les delphinariums
Orques et dauphins mènent une vie misérable dans les bassins en béton des delphinariums, où aucun de leurs besoins fondamentaux ne peut être satisfait. Ils y meurent bien avant l’âge, malgré des soins vétérinaires incessants, malades, blessés et parfois rendus agressifs par l’ennui, la frustration et les innombrables privations. One Voice réclame la fermeture des delphinariums et la libération des cétacés captifs dans des sanctuaires marins.
La captivité : un calvaire pour les dauphins et les orques
Comment imaginer que des cétacés, nés pour sillonner les océans en groupes sociaux complexes, puissent s’épanouir en captivité ? Il est strictement impossible de répondre aux besoins, en matière de bien-être, d’individus arrachés à leur famille, condamnés à la promiscuité dans de petits bassins, forcés de participer à des spectacles et soumis à un environnement délétère (eau traitée, bruit, ensoleillement). Aucun expert indépendant ne certifiera qu’un dauphin captif est satisfait de l’être.
Le bien-être des cétacés incluant les dauphins et les orques en captivité est une source d’inquiétude pour les scientifiques. Lori Marino, neuroscientifique et spécialiste des cétacés, affirme que leur nature fondamentale est incompatible avec la captivité.
L’intelligence des dauphins et des orques est telle que leur détention en captivité est une torture. Leur espérance de vie y est réduite de moitié ! Eux qui ont un langage, des dialectes, des traditions, sont contraints de survivre dans des bassins bétonnés où il n’y a rien à faire et de côtoyer des individus qu’ils ne peuvent fuir en cas de mésentente – comment oublier le drame du petit Aïcko et des agressions qui ont conduit à sa mort ? Ou encore Tilikum, rendu tristement célèbre après qu’il a tué sa dresseuse, et au cœur du film Blackfish, qui a ému le monde entier ?
La souffrance des cétacés captifs n’est pas un spectacle à offrir aux enfants, mais un fléau à combattre.